Wednesday, December 19, 2007

Votre volonté ne sera pas faite sur terre, comme au ciel.



Après chaque assassinat politique perpétré au Liban, les détracteurs de Michel Aoun se précipitent sur l’occasion pour l’affubler directement ou indirectement de la responsabilité du crime, sans pour cela oublier d’implorer honteusement la sympathie de la masse ignare en exploitant sans vergogne la dernière goutte de sang du ‘’chahid’’, pour consolider leur position vacillante au sein d’une autorité fantoche et usurpée.

C’est la politique du croque-mort ; à ajouter désormais au glossaire usuel des désignations déjà en vigueur telles : la politique d’entente, de dissuasion, de rapprochement, etc.

Mais le plus offensant pour l’intelligence demeure leur culpabilisation du Général ‘’pour l’engendrement d’une situation qui favorise le meurtre et paralyse l’activité politique dans le pays’’, tout en l’acquittant de toute implication ‘’technique’’ dans lesdits meurtres.

A en croire que l’aura maléfique du Général orange, bravant le temps et l’espace, à agi depuis son exil de France, pour fomenter l’attentat manqué sur Marwan Hamadé ou celui réussi contre Rafic Hariri, qui déclencha le mécanisme infernal de la tourmente qui ravage désormais notre pays.

Dans la même ligne de pensée, et outre leur responsabilité pour l’anéantissement de toute cohésion sur la scène politique Libanaise, les ‘’Aounistes’’ sont systématiquement accusés de stupidité politique, de superficialité et d’irresponsabilité. Quant à leur chef, un matraquage médiatique incessant, œuvre inlassablement pour éroder sa popularité et l’exposer au public Libanais ainsi qu’au reste du monde sous les traits d’un idiot berné voire d’un aliéné dangereux.

La haine nous affirme-t-on est le catalyseur principal qui fait fonctionner le courant Aouniste.

Est-ce la raison pour laquelle les voyous Chrétiens du 14 Brumaire lapidèrent sur ordre de leurs chefs, la délégation officielle du Tayyar venue à l’église pour participer aux obsèques de Gibran Tureni ?

Ou lorsqu’ils saccagèrent en une vaste razzia synchronisée et comme préparée à l’avance tous les bureaux du Tayyar se trouvant en zone Chrétienne, une demi-heure seulement après l’assassinat de Pierre Gemayel ?

Serait-ce la raison pour laquelle le ‘’Cheikh Amine’’ au palmarès peu ragoûtant, refusa dans un geste inexplicable, d’une grossièreté et d’une rudesse sans précédent dans les annales de la civilité Libanaise, de recevoir les condoléances du général Aoun pour la mort de son fils, alors que les portes de sa demeure de Bikfaya demeurèrent grandes ouvertes devant la délégation officielle du PSNS responsables de l’assassinat de son frère et premiers suspects dans l’assassinat de son fils ?

Quel est donc le péché impardonnable commis par ce Général paria, dont les politiciens Chrétiens du 14 Brumaire ont juré la perte bien plus âprement encore que leurs homologues Musulmans ?

C’est tout simplement celui de les avoir TOUS battus ‘’à la régulière’’ dans les élections législatives qui advinrent dans les zones à 100% Chrétiennes en 2005, les renvoyant ainsi valser une ordure après l’autre, dans la poubelle béante de la médiocrité et de l’oubli. .

Aussi d’avoir couvert de ridicule leurs acolytes dans les autres départements mixtes crées artificiellement par Ghazi Kanaan, où ils ne durent leur salut qu’aux voix des Musulmans majoritaires venus in extremis à leur rescousse.

Un dicton Arabe bien connu cite : « Couper ses sources de revenu à un homme équivaut à lui trancher la tête »

C’est exactement ce que le Général fit sans vraiment le vouloir, à tous ceux pour qui les postes de service public n’ont jamais étés que mine d’or et source de pouvoir arbitraire et d’intérêt personnel.

Il est aussi fréquent d’entendre ou de lire dans les divers canaux médiatiques, de ‘’doctes’’ analystes reprocher au Tayyar ses visées puériles et sommaires ainsi que son activité partisane empreinte d’amateurisme et de légèreté.

Mais jamais leurs voix ou leurs plumes d’hypocrites ‘’objectifs’’ n’a eu l’honnêteté de mentionner le courage, la sincérité et le patriotisme authentique de ce groupe volontaire combattant farouchement pour un Liban meilleur.

Peut-être ont-ils vu cela dans les fumisteries criminelles d’un PSNS ou dans le Druzisme féodal et sanglant d’un PPS ; à moins que cela ne soit dans le Fascisme primaire des PL et de leurs descendants Néo SS en l’occurrence les FL.

A moins que cela ne soit l’ogre Libano/Israélo/Wahhabite qui voit le Liban ‘’Futur’’ sous forme de : « Lebanon S.A.R.L. »

* * * *

Dans le bleu intense du ciel Beyrouthin, deux fines trainées blanches dans la stratosphère suivaient deux jets Israéliens venus en cette radieuse journée du Lundi.17. 2007 planer en toute quiétude au dessus du parlement Libanais, porteurs d’un double message, menaçant pour d’uns, réconfortant pour d’autres…

Devant les invectives des journalistes et leurs appels aux députés de la nation qui descendaient de leurs rutilantes voitures blindées entourés de leurs gorilles de regarder le ciel, il était intéressant d’observer la réaction de certains qui le firent, alors que d’autres s’empressèrent de gravir les escaliers du parlement, l’oreille sourde, la tête basse, et le regard obstinément fixé sur les marches.

N’ayez point d’illusions chères vieilles crapules, il ne sera PAS fait sur terre comme au ciel ; malgré le soutien moral des F-16 Bibliques, et celui sans précédent du trio Welsh/Abrams/Rice (en l’occurrence le Ku-Klux-Klan, le Yiddish et Sapphô-la-vilaine), accourus à votre rescousse sur l’air célèbre composé par Ennio Morricone pour le Western-Spaghetti de Sergio Leone.

Le Tayyar n’est plus un parti politique dont Aoun en est le chef ; c’est un message, une espérance et une chanson sur les lèvres et dans les cœurs des hommes, femmes et enfants du Liban libre.

Aoun peut partir ou mourir à tout instant ; cela n’a guère plus d’importance ; mais essayez donc de tuer la chanson !

Et c’est mû par la pure méchanceté que je retourne avec délectation le couteau dans votre plaie putride, vous rappelant l’autre sommet qui se dresse infranchissable devant votre petitesse larbinissime :

Le Hizbollah !

Comment allez-vous faire pour gravir cette montagne mes cocos ?

Ibrahim Tyan.

* Visitez : « Les carnets du Beyrouthin ».

Wednesday, December 12, 2007

Laissez toute espérance.



Laissez toute espérance en entrant dans l’Enfer.

_ Dante Alighieri / Canto Inferno III.
(La Divine comédie).

* * * *

En 1609, le roi James Premier d’Angleterre, souleva le couvercle de la boite de Pandore en découvrant la facilité déconcertante avec laquelle on peut semer la division parmi les rangs d’une population unie, rien qu’en attisant ses différends religieux. Le malheureux peuple Irlandais en fit la triste expérience durant quatre longs siècles de sang et de douleur.

Extrait de l’article intitulé « Les racines du mal »
Paru sur ce blog le 22 Avril 2007

* * * *

Tout le long de son histoire contemporaine, mais surtout depuis 1958, le Liban se traîna de crise en crise, de conflit en conflit et de guerre en guerre, avec des périodes d’accalmie relative inexorablement suivies par une recrudescence des hostilités toujours plus vicieuse et plus dévastatrice. .

Ce fait est dû à la constitution même du pays divisé en deux communautés majeures, Chrétienne et Musulmane.

Qu’on le veuille ou non, tout le mal dérive de là ; et ce blog (pourtant laïc et libéral à souhait) le constate avec une profonde amertume et regret. Mais cela n’est pas une raison pour mâcher ses mots ou chercher midi à quatorze heure.

Pour l’orthodoxe Hébreu, la loi Mosaïque est un code juridique intouchable issu directement de Yahvé pour gérer tous les aspects de son activité civique et personnelle, notamment : l'administration civile, le système judiciaire, le système militaire, le droit criminel, le mariage, les relations parents-enfants, les lois relatives à l'héritage, les biens immobiliers, la conduite et les devoirs individuels, les lois sanitaires et diététiques ; et cela souvent en contradiction importante avec les codes, lois et statuts civils et personnels d’un milieu moderne laïc et égalitaire au sein duquel, l’Israelite pratiquant pourrait être emmené à vivre.

Sans trop s’étendre sur le sujet, disons simplement que les Juifs, pourtant réputés d’habiles et malléables opportunistes, se transforment comme par enchantement en de monolithes bornés et immuables dès qu’ils butent sur le mur des commandements de ‘’ l’Eternel’’.

D’où leur échec durant des siècles à s’intégrer aux diverses communautés au sein desquels ils résidèrent, et leur cantonnement caractéristique dans de ghettos hermétiques cernés de toute part par l’hostilité générale ; jusqu’au jour où ils parvinrent, armés de preuves futiles et séculaires, à usurper à ses propriétaires légitimes un lopin de terre dans le Moyen-Orient, où une bonne partie d’entre eux demeurent cantonnés jusqu’à ce jour par la force unique de l’épée et de la protection du monde Occidental (secrètement soulagé de s’y être débarrassé), entourés de peuplades numériquement supérieures et foncièrement belligérantes.

Tel est le résultat inévitable lorsque l’enseignement ‘’Divin’’ s’éloigne de sa nature essentiellement éthique et morale à portée intemporelle et universelle pour se mêler aux étroites et circonstancielles législations ‘’terrestres’’ engendrant des décrets possiblement acceptables du temps de leur issue, mais rapidement dépassés par les changements drastiques que le cours irréversible du progrès imprime aux hommes et aux sociétés, et ceci pour l’insoluble dilemme des ‘’fidèles’’ pris entre le feu d’une législation ‘’Divine’’ rendue invraisemblable par la réalité même des choses et l’impossibilité de l’abolir ou de l’amender.

Dans un contexte comparable, l’Islam dont le code juridique reproduit presqu’intégralement les mêmes principes que son prédécesseur Judaïque, continue à faire face aux mêmes difficultés concernant l’intégration ou la coexistence de ses adeptes avec toute autre communauté possédant des lois et des statuts civiques et personnels différents.

Arrivé à ce point, il serait vital de préciser que ce que je viens d’émettre n’est nullement cité dans un esprit d’HOSTILITÉ ou de REPROCHE de ma part envers mes concitoyens Mahométans dont certains sont parmi mes amis les plus intimes, mais par simple CONSTATATION d’un fait regrettable certes, mais qu’il serait encore plus regrettable d’ignorer.

Pour mesurer la profondeur du gouffre qui sépare les deux communautés, il suffit de feuilleter rapidement les closes de la loi concernant le statut personnel du citoyen Libanais pour constater qu’il est formellement INTERDIT à un Musulman de coucher un Chrétien sur son testament et qu’un Chrétien bigame serait passible de prison alors que la même loi protège le Musulman polygame.

Alors je me gausse de ceux qui, à l’exemple de l’inénarrable Carlos Eddé, soutiennent des balivernes telles l’abolition du confessionnalisme politique ou de la laïcisation comme solution radicale au problème Libanais.

On se doit d’établir une loi spéciale pour châtier exemplairement ces ahuris qui abusent les âmes naïves et les natures crédules de leurs divagations insensées.

Des divergences fondamentales et organiques dans la conception de facteurs essentiels tels la liberté individuelle, les droits civiques, la structure de l’état et de l’idée même du Bien et du Mal, formaient déjà en eux-mêmes un mélange hautement volatil auquel vinrent s’ajouter les menées criminelles des scélérats qui se sont succédés au pouvoir au Liban, et qui attisèrent la méfiance déjà existante entre les deux communautés en vue d’y consolider leur position privilégiée et de sauvegarder leurs intérêts personnels.

En résultat de cette politique de division et de discorde, le Musulman à été graduellement emmené à considérer la présence de la civilisation Chrétienne dans son pays comme un AFFRONT, et le Chrétien comme une MENACE, la pensée Islamique.

Il existe certes d’innombrables autres facteurs issus tant de l’intérieur que de l’extérieur qui contribuèrent à la détérioration et l’empoisonnement des relations entre les Libanais ; mais le virus originel qui avait dejà annihilé le système immunitaire du pays et ouvert la porte aux germes, microbes et autres misères qui par la suite vinrent s’y engouffrer, demeure le différend religieux et son exploitation ignoble par les dirigeants Libanais.

Dernièrement, trois événements caractéristiques qui advinrent au Liban méritent leur place dans le présent exposé :

_ En Février 2006, les Sunnites fondamentalistes saccagèrent et brûlèrent le quartier de Tabariss dans la région Chrétienne d’Achrafieh suite à la publication au Danemark de bandes dessinées portant atteinte au prophète Muhammad.

_ En Juin 2006, suite à la diffusion à la TV d’un épisode satirique s’en prenant à Sayyed Hassan Nasrallah dans le cadre d’une émission bien connue, les hordes Chiites en colère déferlèrent de la banlieue sud de la capitale jusqu’au centre-ville et les confins d’Achrafieh, barrant les routes et brûlant des pneus. Un conflit généralisé fut évité de justesse.

_ En 2007, le gouvernement de Fouad Sanioura abolit le congé national du Vendredi Saint ; s’en suivit une réaction vigoureuse de la part des Chrétiens, menaçant d’avoir recours à l’insurrection civile si le gouvernement ne revenait pas sur sa décision. Ce qu’il s’empressa de faire.

Entretemps, le contenu d’un paquet standard de pain est passé de la sempiternelle et sacro-sainte DOUZAINE à HUIT pains seulement.
Cette réduction qui touche pourtant à l’aliment de base par excellence du peuple Libanais n’a suscité nulle part la moindre réaction !


Dans un tout autre pays, un événement pareil aurait suffi pour déclencher une révolte déferlante qui aurait balayé tout sur son passage.

Mais qui va faire la révolution au Liban ?

Serait-ce l’illuminé ceinturé de C4 qui veut crever pour Allah, ou le Cro-Magnon Fasciste tatoué de la croix-poignard ? A moins que cela ne soient les traitres larbins prêts à vendre leur cul au plus payant !

Sans chercher à en expliquer les causes (trop long…), une nécrose générale ronge le peuple Libanais désormais composé en majorité de minables résignés, de loques apathiques ou de brutes insensibles.

Alors ma révolution, je la fais sur les pages de ce blog ; mais cela ne m’est d’aucune consolation.

Ibrahim Tyan.

* Visitez « Les carnets du Beyrouthin »

Tuesday, December 4, 2007

L'ORACLE A PARLÉ.



« …Le plus risible étant le spectacle de ces anciens bagnards (littéralement) et de ces criminels de guerre, qui se sont soudain découverts une érudition en matière de droit constitutionnel et se sont métamorphosés en de doctes juristes et législateurs pour s’évertuer à expliquer au pauvre bougre d’ignorant que je suis, le danger mortel que représente la proposition du General Aoun pour la survie et la continuité de notre ‘’prestigieuse démocratie’’.

Mais le plus tordant, hilarant, désopilant boyautant, navrant, attristant, poignant, pathétique et imparablement grotesque reste le suivant :

Je vous parie ce que j’ai de plus cher (en l’occurrence mes bijoux de famille) contre un gramme de Guano, qu’il suffit d’un bref contrordre (téléphonique) du gouverneur Jeffrey Feltman pour faire dramatiquement changer de discours à tout ce ramassis de zbélé de racaille.

L’on verra alors toute cette chorale mercenaire effectuer brutalement un virage-épingle à 180 degrés, pour se transformer comme par magie, en de chantres infatigables pour louer jour et nuit les bienfaits innombrables du suffrage universel.

Et qu'en savez-vous ! S'il le leur est demandé, ils iraient même jusqu’à clamer à l’unisson :

Ma badna gheir il Imad
Raïs il joumhourié


_ Extrait de l’article « La voix de son Maître ».
Publié sur ce blog le : 11 Mai 2007.

* * * *

Ça y est l’oracle à parlé.

Comme au temps de Moise, dévalant les pentes du mont Sinaï pour porter la bonne parole de Yahvé à son peuple, l’Eternel parla aux Libanais du haut du mont Rushmore par l’entremise de deux de ses plus humbles serviteurs, en l’occurrence : Elias Atallah et Ammar Houri (un Chrétien et un Musulman ; how convenient Mr. Embassador.)


Que tes volontés soient faites ô tout puissant, mais DIEU ce qu’elles peuvent être chiantes.

Surtout pour ceux parmi les Chrétiens du 14 Brumaire qui se sont évertués pendant deux longues années à braire à tout vent qu’ils n’accepteraient JAMAIS un président qui ne serait pas de leur clique du 14 Mars, durent-ils pour cela recourir à des élections présidentielles anticonstitutionnelles et extra parlementaires au risque de mettre le pays entier à feu et à sang.

La vie est une sale pute, mais elle comporte parfois des moments de plaisir intense ; tel le spectacle inénarrables des greules de ces crapules Chrétiennes qui ont dépassé en fourberie et en servilisme tout ce que ce pays à connu auparavant (et il en a connu…) ; ces candidats à la présidence qui se sont évertués à scier la branche sur laquelle leur communauté et eux-mêmes étaient assis, comme pour dire à leurs nouveaux maîtres : Prenez-moi s’il vous plait ! Ne voyez-vous donc pas que je suis encore le plus traître de tous. ?

Que dire de ces hypocrites ordures qui nous ont rasés pendant des années, nous affirmant que JAMAIS Ô GRAND JAMAIS ils n’accepteraient d’un militaire au pouvoir.

Et le général Souleiman c’est quoi alors ? Un serrurier ?

Et je t’en vois de pâlots qui essaient de ravaler dignement leur dépit, et des verdâtres qui ne le peuvent pas, alors ils boycottent leurs camardes d’hier prétextant l’outrage devant le viol de la constitution.

VILS SALAUDS !

Et je ne parle pas des ‘’autres’’, ni de leurs promesses de guerre civile en cas de l’accès d’un non-QuatorzeMarsiste à la présidence ni des mains coupées plutôt que d’apporter le moindre amendement à la constitution.

TOZ, TOZ, ET TRIPLE TOZ.

Bouclez-la donc fripouilles, vous n’osez même pas péter sans la permission de vos maîtres !!!

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« …Enfin pour ceux qui se demandent pourquoi j’ai fini deux paragraphes de ce texte par l’expression amputée de « car après… », J’explique que ceux qui croient aujourd’hui qu’ils ont assuré leur avenir et leur part du magot en trahissant leur pays et leurs compatriotes vont à l'encontre de deux vérités fondamentales :

1) Malheur aux faibles qui s'associent aux forts.
2) Israël et le Tagoth International NE PARTAGENT PAS !

_ Extrait de l’article « Marché de dupes ».
Publié sur ce blog le 14 Avril 2007.

* * * *

Il y a à peine deux mois, GW Bush en personne annonça à la valetaille du 14 Brumaire qu’ils disposaient jusqu’à la fin de cette année comme date limite pour la privatisation du secteur de téléphone cellulaire sinon… !

Ce sont là les prémices de l’orage que ces abrutis se sont attirés sur eux-mêmes et le Liban.

Un Liban qui ne peut vivre que dans le cadre d’un équilibre subtil et délicat que ces criminels ont définitivement rompu par leur cupidité et leur voracité sans bornes.

Le pays de l’esprit et de la lumière est devenu un bouge de crapules et d’argent qui ne peut engendrer que de l’argent et encore plus d’argent, donc encore plus de crime, de convoitise et d’arriération.

L’exemple parfait du régime où les riches seront toujours plus riches et les pauvres, plus pauvres que jamais.

Et ce n’est pas le général Souleiman (malgré l’estime que j’ai pour l’homme) qui va changer cet état de choses.

Déjà, la bataille pour la formation d’un gouvernement d’entente nationale et la nomination d’un nouveau premier ministre pointe à l’horizon.

Sans parler de celle de l’établissement d’un conseil constitutionnel à la place de celui assassiné par les soins de la clique Hariri-Joumblatt, et que leurs alliés Chrétiens, pourtant tous d’’’éminents’’ juristes et hommes de droit ont passé sous silence.

Puis de la passation d’une loi électorale juste et équitable qui permettrait enfin aux Libanais d’élire leurs représentants authentiques.

Et je ne parle pas de la catastrophe économique et des $ 50.000.000.000 de dette nationale, ni de la menace occulte des milices armées palestiniennes, djihadistes, ou appartenant à divers partis confessionnels Libanais ; mais surtout de la fissure incommensurable qui sépare désormais les Libanais entre eux.

A ceux qui voient dans la ‘’solution’’ qui s’annonce une fin pour nos malheurs, même si elle est la résultante d’un vague accord entre les Etats-Unis et le régime Syrien avec l’aval obligatoire de l’état Hébreu, j’emprunte pour leur répondre cette phrase inspirée de l’évangile :

Chaque arbre se reconnaît à son propre fruit.
On ne cueille pas de figues sur des épines, ni ne vendange de raisin sur des ronces.

Ibrahim Tyan.

* Visitez « Les carnets du Beyrouthin »