LE DERNIER DES HOMMES.
Charbel NAHAS.
EDUCATION:
1974-1976
|
Ecole
Polytechnique, Paris - Option Economie
|
1976 - 1978
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Ecole Nationale
des Ponts et Chaussées, Paris - Option Transport et Infrastructures
|
1977 - 1979
|
Université de
Paris -1, Diplôme d’Etudes Approfondies d’Economie du Développement.
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1978 - 1980
|
Ecole de Hautes
Etudes en Sciences Sociales, Paris - Doctorat de 3ème cycle en Anthropologie
Sociale.
|
_Auteur de nombreux livres, études et
articles, Charbel NAHAS est actuellement consultant auprès d’organisations
internationales, dans les domaines de l’économie, de la finance, de l’urbanisme
et de la sociologie. Il intervient également dans des débats sur les relations
régionales, les fonctions socioéconomiques de l’État, le fonctionnement
institutionnel de l'État, la symbolique et légitimité des pouvoirs, ainsi que
sur l’histoire sociale.
Source : Wikipédia Français.
Ce
n’est là qu’un bref aperçu de l’homme dont le statut de ministre n’en modifia guère
l’esprit plébéien, ni l’habitude de conduire lui-même sa modeste voiture usagée,
dédaignant les nombreux privilèges conférés par sa position, notamment la
sacro-sainte escorte de grosses cylindrées aux vitres fumées sans laquelle
tout ouistiti public Libanais se sentirait
outragé dans son orgueil national.
Qu’est-ce
finalement Charbel Nahas sinon une valeur technocratique pareille à toutes celles
qui constituent habituellement l’échine dorsale de l’administration dans
n’importe quelle nation développée.
Mais
de là à se figurer qu’une individuelle potentialité isolée puisse à elle seule
apporter le moindre changement dans un système aussi constitutionnellement
vermoulu qu’organiquement corrompu que le nôtre, équivaut à la sainte espérance
en la reconversion de Sodome et Gomorrhe par la vertu d’un homme solitaire face
à toute une nation pétrie d’iniquité et de perversité.
C’est
les Ecritures et rien de moins, qui rapportent que Yahvé l’infaillible, désespéré
de la vermine incorrigible qu’il a créé, décida d’en faire table rase pour tout
reprendre à zéro. En d’autres termes : he nuked the hell of the
goddamn motherfucking bastards, ceci dit selon le jargon des nouveaux
maîtres de la planète, sans le consentement desquels rien ne va plus sur
le tapis de la scène mondiale ; chose qui vous sera confirmée quand vous
le voudrez, tant par François (Hollande) of France, que par notre Tovarich
national Charbel Nahas alors ministre des télécommunications, qui découvrit
à ses dépens qu’oser toucher à un seul cheveu d’un fonctionnaire
saboteur et véreux qui mérite au bas mot le Goulag à perpétuité, risque de
provoquer un séisme généralisé dont les remous se répercuteront de Washington jusqu’à la Mecque.
…Il demeure qu’il existe de par le monde, avec des
fluctuations variant d’un régime à l’autre, une force omnipotente et
omniprésente contre laquelle la toute-puissance même de Dieu, s'avère
inopérante.
Beaucoup plus formidable que la grossière parodie de Sparte qu’est le parti khomeyniste d’Allah, plus hermétique que la Franc-maçonnerie Ecossaise et plus soudée que la Cosa Nostra Sicilienne, elle se présente au Liban sous l’aspect d’une ligue de gros Banquiers, Importateurs et Entrepreneurs, autour desquels gravitent traditionnellement une pléiade de politiciens courtisans et de véreux dignitaires religieux.
Une oligarchie absolue qui garantit impunité et sanctuaire à tout KALB soumis à son autorité et prêt à exécuter ses desseins.
Beaucoup plus formidable que la grossière parodie de Sparte qu’est le parti khomeyniste d’Allah, plus hermétique que la Franc-maçonnerie Ecossaise et plus soudée que la Cosa Nostra Sicilienne, elle se présente au Liban sous l’aspect d’une ligue de gros Banquiers, Importateurs et Entrepreneurs, autour desquels gravitent traditionnellement une pléiade de politiciens courtisans et de véreux dignitaires religieux.
Une oligarchie absolue qui garantit impunité et sanctuaire à tout KALB soumis à son autorité et prêt à exécuter ses desseins.
Dans le vent de l’histoire.
Lettres
du Liban, le 12 Novembre 2009.
Et
c’est justement à cette formidable nébuleuse que Charbel Nahas, promu ministre
du travail, se trouva directement confronté.
Pour
l’histoire, on retiendra pour notre plus grande honte (et la risée du reste du
Monde), l’infamie des syndicats ouvriers subornés qui se rangèrent du côté des
patrons et chefs d’entreprises contre l’intérêt de leurs propres syndiqués,
allant même jusqu’à menacer de porter plainte auprès de l’OIT (Organisation
Internationale de Travail), contre ce ministre du travail qui ne revendiquait
pour les travailleurs que leurs droits légitimes les plus élémentaires ; lesdits
droits étant demeurés ignorés durant des décennies par les négriers du système exploiteur
(et comme pour confirmer le prophète du matérialisme à la barbe fleurie), qui n’ont
jamais accordé à l’ouvrier que le strict minimum pour le maintenir en état de
trimer, mais point de vivre.
Sur
qui ou quoi comptait donc le ministre militant pour partir ainsi en guerre
contre les moulins à vent ?
Serait-ce
sur un peuple Zombi qui ne réagit qu’au tam-tam du Vaudou de l’électoralisme
sectaire ?
Ou
sur les promesses d’appui inconditionnel de celui dont le trajet est pavé d’engagements
non tenus, et de braves soldats, hauts officiers et fidèles partisans,
abandonnés à leur sort dès 1990, jusqu’au vieux compagnon de lutte et d’exil, le
vénérable général Issam Abou-Jamra qui sacrifia pour la cause famille et
carrière, avant de se retrouver aujourd’hui mis gentiment à la porte, tel un
petit chat qui dérange !
General
Aoun,
Insensé
est celui qui prétends connaitre le fond de la pensée des autres.
Mais
être motivé ou non par les meilleures intentions est une
chose, et Laisser en pâture aux chiens, celui qui a cru en votre parole, en est
une autre.
Tout en ne vous rapportant strictement RIEN, le
sacrifice de Charbel Nahas ne vous portera pas bonheur.
En espérant que la lecture du passage qui suit
vous aidera à recouvrer quelque peu de raison.
Beaucoup plus qu’un Hassan Nasrallah ou un Michel Aoun
qui ne seront jamais que des importuns sur la scène politique Libanaise, c’est
les Istiz Nabih, les Walid Bey, les Cheikh Boutros, le Baron Abou-Elias de
Bteghrine, l’Ingegneri Nassib, et leurs semblables qui constituent le
prolongement naturel de la lignée accaparatrice et opportuniste qui a composé
depuis toujours la flore quintessentielle du régime Libanais.
Un accord tacite sur le partage de la tunique du crucifié (le citoyen), semble unir cette Cosa Nostra du défaitisme et de la corruption en une puissante Franc-maçonnerie datant d’avant la première république…
Un accord tacite sur le partage de la tunique du crucifié (le citoyen), semble unir cette Cosa Nostra du défaitisme et de la corruption en une puissante Franc-maçonnerie datant d’avant la première république…
Position intenable et dilemme Cornélien.
Lettres
du Liban, le 22 Avril 2009.
Las
de servir des perles aux pourceaux, le ministre du travail balança donc sa démission
à la hure de qui de droit, et s’en retourna vers d’autres lieux où il est apprécié
à sa juste valeur.
Outre
la satisfaction quotidiennement renouvelée tant que dura sa présence au sein du
gouvernement, je dois au ministre sortant, au moins deux délicieux moments que
je ne suis pas prêt à oublier de sitôt.
1_ Au beau milieu d’une des dernières
sessions du cabinet défunt de Saad el Hariri, lorsque ce dernier, excédé de ne
pouvoir mettre le grappin sur les quelque US$ : 1 Milliard stockés dans la
trésorerie du ministère des télécommunications, (montant qui correspondait comme
par hasard au chiffre du déficit dans les finances personnelles du dyslexique), ce dernier perdit complètement
les pédales pour cracher sa rancœur impuissante au visage d’un Charbel Nahas
imperturbable : الله لا يخلّيني أذا بخلّيك يا شربل نحّاس
Traduction
approximative : (Qu’Allah me confonde si je ne te brise, ô Charbel
Nahas.)
2_ Récemment, lorsque dans la conférence de
presse télévisée qui suivit sa démission, Charbel Nahas qualifia le pouvoir au
Liban de Régime Fasciste.
En
entendant cette rhétorique quelque peu oubliée, un léger sourire me vint aux lèvres
et ma mémoire vagabonda loin, très loin, jusqu’aux confins d’une époque à
jamais révolue.
Celle
du temps perdu de l’innocence.
Ibrahim Tyan,
cher ibrahim
ReplyDeletens sommes un groupe de jeunes (et de jeunes d'esprit) qui essaient d'offrir une nouvelle alternative politiquedans ce pays divisé et stagnant. notre groupe s'appelle 'our new lebanon': https://www.facebook.com/groups/newlebanon/154598064667757/?notif_t=group_activity
j'espere qu'on aura votre support et que des gens cultivés et ayant ras-le bol de la situation actuelle, nous rejoignent pr accroitre notre voix dans une societé en plaine lethargie
amicalement!
JH