Derrière la mer, que de récits,
captifs des palais oubliés.
D’autres mers au-delà des mers, et des contes d’hiver ;
de marches verdoyantes et de lunes errantes,
et des sentiers qui courent après d’autres sentiers.
Que de récits qui dorment, derrière la mer.
_Chou fi khalf el Bahr – (Salwa El Katrib, 1953-2009).
C’est en compagnie de ces notes nostalgiques que Lettres du Liban part en vacances cette année.
Qui se souvient encore de Salwa El Katrib dans cet infortuné pays en décomposition, au milieu d’une région oubliée des dieux ?
De la dernière diva d’un Liban oublié, qui déclina un jour, par pur attachement à sa terre natale, le pont d’or que lui tendait l’Occident.
Beaucoup plus qu’une beauté, tu possédais chère Salwa cet unique rayonnement fait d’un inné méritoire et d’un acquis obtenu à force d'application et de persévérance ; et si le grand public était familier avec ta presence éthérée et ton unique classe scénique, ceux qui t’avaient connu de près témoignent encore aujourd'ui de ton authentique modestie, de ta culture, de ta gentillesse, et de la décence irréprochable qui régit toute ta vie.
Sans tapage ni scandales et barouf médiatique, tu as discrètement vécu pour ta petite famille et ton art.
Et comme si tout cela ne suffisait pas pour rendre ta mémoire insupportable aux gourgandines du lupanar ''artistique'' Libanais des derniers temps, tu avais poussé l’effronterie jusqu'à chanter juste !
Et ça, c’est impardonnable.
Dors en paix Salwa ; ici, tu vis.
captifs des palais oubliés.
D’autres mers au-delà des mers, et des contes d’hiver ;
de marches verdoyantes et de lunes errantes,
et des sentiers qui courent après d’autres sentiers.
Que de récits qui dorment, derrière la mer.
_Chou fi khalf el Bahr – (Salwa El Katrib, 1953-2009).
C’est en compagnie de ces notes nostalgiques que Lettres du Liban part en vacances cette année.
Qui se souvient encore de Salwa El Katrib dans cet infortuné pays en décomposition, au milieu d’une région oubliée des dieux ?
De la dernière diva d’un Liban oublié, qui déclina un jour, par pur attachement à sa terre natale, le pont d’or que lui tendait l’Occident.
Beaucoup plus qu’une beauté, tu possédais chère Salwa cet unique rayonnement fait d’un inné méritoire et d’un acquis obtenu à force d'application et de persévérance ; et si le grand public était familier avec ta presence éthérée et ton unique classe scénique, ceux qui t’avaient connu de près témoignent encore aujourd'ui de ton authentique modestie, de ta culture, de ta gentillesse, et de la décence irréprochable qui régit toute ta vie.
Sans tapage ni scandales et barouf médiatique, tu as discrètement vécu pour ta petite famille et ton art.
Et comme si tout cela ne suffisait pas pour rendre ta mémoire insupportable aux gourgandines du lupanar ''artistique'' Libanais des derniers temps, tu avais poussé l’effronterie jusqu'à chanter juste !
Et ça, c’est impardonnable.
Dors en paix Salwa ; ici, tu vis.
Ibrahim Tyan
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Quelques mois, déjà, que je ne venais relever le courrier sur ces rivages...
ReplyDeleteMoi, je me souviens de la divine diva de "My Fair Lady" auprès d'Antoine Kerbage...
Amitiés Ibrahim,
Sixt'
Que se passe -t-il ? l'été est passé et notre écrivain n'est pas de retour...????
ReplyDeleteTous mes voeux pour cette nouvelle année qui j'espère nous permettra de savourer votre écriture tout en découvrant votre vision du pays du Cèdre.
Chris
Hi Sixt’
ReplyDeleteC’est toujours un authentique plaisir que de te retrouver sur le forum de ce modeste blog.
J’ai passé ces six derniers mois presque en déplacement continuel, à voir des terres et des gens nouveaux.
Pour ce que tu m’écris, les temps d’Antoine Kerbage, Raymond Gebara, Roger Assaf & Cie sont aujourd’hui bel et bien révolus, dans un Liban qui renie ses racines pour s’accrocher à du vent.
Cordialement.
Ibrahim.
Hello Chris.
ReplyDeleteC’est gentil de votre part de s’enquérir de mes nouvelles ; je vais très bien merci,et viens de terminer une longue période aussi prenante qu’enrichissante.
Maintenant que je suis un peu plus libre, je reprends incessamment mon activité sur le blog.
Bonne et heureuse année à vous aussi.
Amicalement.
Ibrahim.