Saturday, February 9, 2008
Coïtus Interruptus.
Ce fut le sous-secrétaire d’état Américaine Paula. J. Dobriansky qui employa pour la première fois dans une conférence de presse télévisée le terme de ‘’révolution du Cèdre’’, pour qualifier le ‘’soulèvement de l’indépendance’’ de Mars 2005 au Liban, afin d’en établir le parallélisme avec la ‘’Révolution Rose’’ de la Géorgie et celle ‘’Orange’’ de l’Ukraine, ou encore avec la révolution pourpre ‘’the purple révolution’’, terme cher à GW. Bush pour qualifier le désastre Irakien
En ce temps-là, un courant irrésistible et grisant, souffla sur le pays où pour un temps hélas trop bref, l’inconcevable parut soudain possible, même pour l’auteur de ces lignes qui balança aux chiottes toute raison et lucidité pour se laisser emporter par l’allégresse générale ; lui qui s'était pourtant torché éperdument du Père Noël et de toutes les sornettes gnangnan, à un âge où le reste des mioches suspendaient encore crédulement leurs bas de laine à la nuit du 24 Décembre sur les rebords des cheminées.
Beaucoup d’encre à coulé depuis pour analyser, disséquer, expliquer, justifier ou critiquer les causes pour lesquelles ce superbe soulèvement populaire, (sans pareil si l’on prends en considération le nombre des participants par rapport au chiffre global de la population), à abouti à un tel fiasco, et pourquoi sommes nous toujours sujets à la même loi électorale jadis établie par l’occupant Syrien à laquelle sont venus s’ajouter un gouvernement diminué et impuissant, un conseil constitutionnel décédé sans succession, une chambre de députés déserte et murée et un palais présidentiel que peuplent désormais les araignées dans leurs toiles et les ombres du souvenir.
نقسم بألله العظيم
مسلمين و مسيحيين
أن نبقى موحّدين
Seul ce serment dont l’auteur en paya la vie pour l’avoir fait jurer le 14 Mars 2005 par un million de gorges enthousiastes m’arrête aujourd’hui par son innocente ingénuité qui résume pourtant l’essentiel du casse-tête Libanais.
Seulement de nouveaux facteurs vinrent accroître encore l’inextricabilité du nœud Gordien ; au différend plus envenimé que jamais entre Musulmans et Chrétiens s’ajouta celui infiniment plus dangereux qui scinde actuellement la communauté Musulmane en deux sectes ennemies, tandis qu’un autre plus pernicieux mais tout aussi mortel divise désormais les Chrétiens.
En conséquence, cette ‘’révolution du Cèdre’’ dont l’ampleur et la puissance initiale auraient dû normalement aboutir à un renversement total de la situation et le changement radical du système en entier, affiche aujourd’hui dans une rapide récapitulation générale le tableau suivant : Stagnation, pourrissement et bilan Négatif sur toute la ligne.
Entretemps la bataille verbale bat son plein ; les victoires et les défaites se succèdent et s’amplifient à l’infini sous forme de joutes et diatribes féroces, absurdes et destructrices dans le cadre d’une guerre civile désormais rallumée sur tous les canaux médiatiques du pays et d’ailleurs.
Entre Décembre 2006 et Janvier 2007, un contre-soulèvement monstre conduit notamment par le Hizbollah Chiite mais englobant également des parties non négligeables des forces Chrétiennes, Druzes et Sunnites qui faisaient encore partie de la défunte ‘’Révolution du Cèdre’’ en 2005, envahit le centre –ville.
Un million de Libanais au bas mot clamèrent leur hostilité au gouvernement de Fouad Sanioura qui les observa impassiblement du haut de son sérail sans ciller.
Depuis, le centre ville est paralysé par ce qui pourrait bien être le sit-in le plus long de l’histoire récente ; le pays est en déroute, l’économie est au plus mal, mais chacun reste imperturbablement campé sur ses positions.
Récapitulation générale pour le soulèvement de l’opposition qui aurait dû logiquement emporter dans son sillage, gouvernement et régime entier avec : Echec sur toute la ligne, déception, amertume, pourrissement et stagnation.
Entretemps, la guerre des mots avait atteint des sommets inégalés, la litanie démente verse dans l’obscénité la plus inimaginable, la rosserie et la haine les plus abjectes, voire l’appel à la mort, clair, direct et non camouflé.
Les effets dévastateurs de cette psychose médiatisée ne tardèrent pas à se faire sentir au niveau du peuple composé en majorité de gens simples, crédules et vulnérables.
Et lorsque la peste médiatique contamina la rue, les gens commencèrent à mourir toujours plus nombreux après chaque rixe, immolés POUR RIEN sur l’autel de la stupidité et de l’absurde.
Mais avant de s’engager plus loin sur le sentier de l’auto-flagellation, force m’est de constater que presque partout ailleurs, les choses ne se présentent guère sous un jour meilleur.
La plus formidable superpuissance économique, technologique et militaire de tous les temps, qui gère désormais notre monde unipolaire, possède la capacité de réprimer voire d’écraser partout sur la planète, le moindre obstacle passible de s’opposer à ses projets de domination mondiale.
Les Palestiniens (pour en prendre un exemple de la région) qui ont choisi le Hamas dans des élections libres et démocratiques pour les représenter, se sont vus dépouillés de ce privilège et forcés d’accepter en la personne de Mahmoud Abbas, le seul mandataire reconnu par la superpuissance dominatrice ; sinon, c’est l’enfer de Gaza et les chars de Tsahal qui attendent les gueules épaisses qui n’ont pas encore compris…
L’exemple d’Israël pour qui la défense nationale est affaire sacro-sainte est encore plus frappant. Après le bilan mitigé de la guerre de Kippour en 1973, des figures emblématiques telles Golda Meïr et Moshe Dayan furent impitoyablement limogés ; Menahem Begin et Ariel Sharon subirent le même sort lorsqu’ils échouèrent à convertir en victoire politique leur succès militaire au Liban en 1982.
Aujourd’hui, le médiocre et impopulaire Ehud Olmert qui porte la responsabilité du désastre militaire le plus humiliant de l’histoire de l’état Hébreu est maintenu de force au pouvoir envers et contre tous, par la seule volonté de la Rome nouvelle.
Pourquoi chercher midi à quatorze heures, se cacher derrière son doigt ou faire semblant de regarder ailleurs ?
D’ici jusqu’à l’extinction (inéluctable) du cycle Américain, le temps du libre arbitre des peuples est révolu sur cette planète.
Et ce ne sont ni les missiles de pacotille des Ayatollah, ni les feux d’artifice suicidaires de l’Iraq, ni l’Europe couarde et égoïste, ni la Chine dépendante du pétrole du Moyen-Orient, ni la Russie affligée d’une anémie chronique et incurable qui y seront pour quelque chose.
Telle l’ancienne Rome, le mal de l’Amérique naîtra de l’intérieur.
Entretemps, les peuples continuent de s’agiter, certains dirigeants mondiaux de protester, le père Jacques de s’opposer puis s’apercevant de sa témérité, de rentrer dans les rangs la tète basse et la queue entre les jambes, le conseil de sécurité itou, kamarad Vladimir de faire le gros dos, Winograd-la-montagne d’enfanter d’une souris, et Sayyed Hassan de brailler : ألموت لاْمريكا …
Vanité de vanité et poursuite de vent. Rien n’aboutit plus ici-bas sans le sceau de la toute-puissante.
Les révolutions, les soulèvements et les mouvements protestataires ont beau écumer la terre, leur action sera toujours similaire à celle d’un coïtus interruptus duquel aucun fruit ne résultera.
Mais si elle interdit la progéniture, cette pratique ne protège pas pour autant des maladies vénériennes ; l’oracle enturbanné, le général illuminé et l’anti-sage petit Salomon en sont quelques échantillons locaux.
Par contre, tel Abraham à qui le très haut promit la paternité des nations, la superpuissance dominatrice qui seule aujourd’hui jouit du droit de pratiquer à sa guise l’acte complet, est bénie d’une progéniture abondante et variée : les Sarko, les Merkel, les Moucharraf, les Karazai, les Maliki, les Abbas, les Moubarak, les Abdallah & Abdallah, et j’en oublie…
Mais c’est au Liban (qui décidément doit toujours se distinguer) que les Américains ont engendré outre quelques bâtards disséminés, toute une cour royale en bonne et due forme où nous y retrouvons notamment :
_ La reine-mère et ses marmots en exil doré.
_ Le prince héritier, dyslexique et taré.
_ L’infante inconsolable, toute de blanc voilée.
_ Le bouffon versatile, aux prolifiques lacrymales.
_ Le Gilles de Rais sanglant, et Baron féodal.
_ Le spadassin/carabin, frais sorti du donjon.
_ Et l’éminence ‘’grise’’, Caïphe de son surnom.
Pour les Libanais, la dynastie royale est désormais assurée.
Que pouvaient-ils espérer de mieux ?
Ibrahim Tyan.
* Visitez « Les carnets du Beyrouthin »
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C'est sur , ce n'est pas de notre "paon total" que va sortir une quelconque vérité ou venir un quelconque secours !
ReplyDeleteIl est bien trop occupé à gérer la saga de sa vie "privée", dont nous avons un nouvel épisode journalier, pour se préoccuper de politique intérieure... Je te laisse imaginer la politique extérieure dont il se bat le coquillard avec une pelle à tarte à réaction !
On est dans la merde jusqu'au bout des doigts et les bras levés, de surcroît.
Moi, le Coïtus Interruptus c'est par Mr et Mme Sarko parents que j'aurais aimé qu'il soit pratiqué...
Remarque que Mme Borini n'aurait pas été de morale distraite et la cuisse légère, on n'aurait pas, aujourd'hui, une première dame de France qui dispute le titre de "Putain de la République" à Christine Deviers- Joncour, (plus prédestiné que ça comme nom, tu meurs)....
En ce mois de février, la politique française c'est " carnet " blanc :
Nico & Carla
Cécilia et Richard
Hollande et Valérie Trierweiler.....
Bientôt le carnet rose avec les rejetons issus de ces unions (qui a dit contre nature ?).
Si le bilan libanais est triste, le notre est calimiteux, consternant, affligeant...
Vais aller faire un tour dans Paris à vélo, moi. Il fait un temps superbe, ça va m"oxygéner le neurone.
Bon w-e à toi Ami et plein de bisous.
Sixt'
Chère Sixt’
ReplyDeleteJe ne sais plus à qui est dû le dicton qui cite qu’aussi élevée soit la nature d’un homme et nobles ses desseins, il demeure sujet à certaines réalités universelles telles le besoin de se remplir et celui de se vider…
Cependant, les limites de la décence dictées par un certain respect de soi et des autres (critères qui varient considérablement entre un individu et un autre) font que certains préfèrent garder cet aspect de leur vie sous le signe de la discrétion.
Des uns appellent cela de l’hypocrisie, d’autres pensent que c’est là ce qui différencie l’homme de la bête. Je serais personnellement plus proche de l’avis de ces derniers.
Nous vivons un sale cycle de l’histoire chère Sixt’
Quant au Liban, c’est désormais : Alea jacta est.
Dommage car il fait un temps splendide en ce Dimanche radieux avec 20° à l’ombre et du soleil à gogo.
Besós
Ibrahim
Dans mon sommeil ce matin, j’ai rêvé que je me trouvais à l’intersection de Sodeco-Béchara El-Khoury-Ras El-Nabeh et que je regardais des jeunes en civil armés de fusils-mitrailleurs et traînant un canon de 75mm. Je voyais la scène du haut du piédestal du Monument de Bechara El-Khoury et à côté de moi se tenait un vétéran invalide de la guerre de 1975 avec des béquilles. Je lui disais que c’était de la folie de recommencer la guerre et il hochait la tête.
ReplyDeleteUne fois réveillé, je suis allé sur Internet pour lire les dernières nouvelles…et c’est Walid Bey qui annonce que le 14 mars est prêt pour la guerre et qu’il n’ont pas peur des obus . Je suis loin d’être un admirateur du Hezb ou un agent syrien; mais j’aimerais rappeler à ce fou de féodal qu’il y a à peine six ans,il déclarait que l’époque de Michel Chiha et de Georges Naccache était révolue et que le Hezbollah représentait l’avenir du Liban…pauvre Liban.
@ Kheireddine.
ReplyDeleteQuel rêve (ou cauchemar) truffé de symbolisme mon cher kheir, et si clair qu’il n’est guère besoin d’être Freud ou Jung pour en analyser les causes et motifs.
Alors jouons le jeu et laissons de côté l’explication psychanalytique (la seule à laquelle je crois) et jouons pour une fois la carte du surnaturel et du prémonitoire.
Quoique la scène du croisement Sodeco/Bechara el khoury dans ton rêve ne présage rien de bon, la présence du canon de calibre 75 à annulé tout le rêve pour la simple raison que ce canon qui date de la 1ère guerre mondiale et dont l’usage à complètement cessé aux alentours des années 1950 n’est plus en usage aujourd’hui même chez l’armée Libanaise qui en posséda quelques pièces jusqu’à la fin des années 1970.
Le canon standard le plus employé dans la guerre Libanaise était le 106 à obus autopropulsé, montable sur véhicules.
Donc fausse alerte et in’challah kheir.
Pour en revenir aux choses sérieuses, le plus révoltant dans l’affaire c'est ce que j’ai dit à Marie-Josée dans un forum passé : Le conflit Libanais n’est point idéologique ou même politique, c’est un vil confit d’intérêts et Walid n’est ni meilleur ni pire que les autres, juste plus insolent.
Que veux-tu mon ami, il est né, à grandi et vécu comme un prince.
Ça marque son homme.
"Pour les Libanais, la dynastie royale est désormais assurée.
ReplyDeleteQue pouvaient-ils espérer de mieux ?"
c'est si simple à trouver Ibrahim : une dynastie déchue.
Bonjour Araadon,
ReplyDeleteExiste-t-il de nos jours une dynastie royale qui ne soit pratiquement, sinon moralement déchue ?
Par contre, combien existe-t-il encore de peuples auxquels il est permis de lever avec succès ‘’l’étendard sanglant’’ ?
J’ai redécouvert sur la toile cet article de moi signé Byblos, publié par le site Oulala, qui date d’octobre 2006, et qui est plus actuel que jamais. Vous en ferez ce que vous voudrez.
ReplyDeleteJoseph Berbery
Les guerres du Golfe
ÉCLAIRAGE HISTORIQUE DES (SI PEU ÉTRANGES) RELATIONS SAOUDO-ISRAÉLIENNES
8 octobre 2006
par Byblos
Des échos fusent ici ou là sur des accointances saoudo-israéliennes.
Ils ne devraient pourtant pas étonner l’observateur attentif.
On ne peut expliquer ni la guerre Irak-Iran, ni la première ni la deuxième guerre d’Irak si l’on fait abstraction du fait que les USA ont deux poulains au Proche Orient, qu’ils couvrent et couvent également : Israël et le Royaume dévolu à la tribu des Al Saoud, et qui a pris le nom d’Arabie aussi abusivement que les habitants des USA se font appeler Américains.
Toutes les actions illégales d’Israël, allant jusqu’aux crimes de guerre, commis en Palestine occupée et au Liban, sont couvertes par les USA. Et l’immense majorité des projets de condamnation ont été arrêtés net par l’usage record du veto américain. Les quelques résolutions qui ont filtré n’ont jamais connu un début de mise en oeuvre. Impunément.
Pour ce qui est du trône wahhabite, il faisait face, en 1980, à une double menace : une république laïque qui se voulait progressiste à l’ouest, la république iraquienne, et une autre république islamique celle-ci à l’est, l’Iran. À terme, la solution consistait à affaiblir les deux protagonistes, une menace neutralisant l’autre. Ce fut la guerre irako-iranienne.
L’Irak en sortit épuisé, mais gagnant. Et son régime auréolé de prestige auprès des masses arabes. (L’actuel perception que le monde arabe a du Hezbollah devrait nous faire prévoir le pire). Dès lors, la menace contre le client saoudien se précisait. De plus, la montée de l’islamisme que les USA avaient jusqu’ici encouragée et parfois soutenue, risquait d’emporter de l’intérieur le trône de liège recouvert d’ors. Il fallait donc agir : coup double. On organise la deuxième guerre d’Irak, on en fait assumer tous les frais aux amis saoudiens et à leurs voisins koweitis, rapatriant ainsi les milliards de pétrodollars détenus par ces gens certes amicaux, mais si peu fiables. Si peu fiables, qu’on convainc le monarque de céder des bases militaires aux Américains pour les conforter dans la guerre contre le « frère » d’Irak devenu maintenant le « diabolique Saddam ». Et pour le protéger contre les ennemis de l’intérieur. Incidemment, cela procurait un confortable pied à terre à l’armée US. Un de plus.
La deuxième guerre d’Irak doit être reliée, elle, aux menaces à peine voilées proférées contre l’Iran, aux tentatives aussi répétées que vaines d’ébranler le régime syrien, à la guerre du Liban, et au silence discret des USA devant ce qui, en Palestine occupée, ressemble de plus en plus à un génocide rampant. Objectif : achever d’anéantir tout État susceptible de représenter un symbole de progrès politique ou social par rapport à cette monarchie aussi préhistorique que nécessaire à la jouissance paisible par les USA des bienfaits de l’or noir.
Anéantir la république syrienne trop laïque. Anéantir l’Iran, certes islamiste, mais républicain et où il arrive que des femmes soient élues députées, alors que les Saoudiens ... leur interdisent de conduire une voiture. Ceci pour le bonheur du client saoudien.
En ce qui concerne le compère israélien, il faut absolument lui rendre deux services : anéantir tout ce qui pourrait dans un avenir proche ou lointain ressembler à un État palestinien. Anéantir ce mauvais, très mauvais exemple de convivialité islamo-chrétienne qu’était le Liban, et dont l’existence dessert tellement le principe d’État théocratique israélien. On s’y emploie depuis 1975.
C’est dire si ces gens sont patients et entêtés.
PS S’il faut bien constater qu’en général, l’initiative a jusqu’ici échappé malheureusement aux peuples arabes concernés. Mais il faut aussi souligner qu’en dépit de tout ce qui est fait en Irak, en Syrie, en Palestine occupée et au Liban pour aviver les tensions internes et exacerber les contradictions latentes, aucun de ces peuples n’a versé jusqu’ici dans le piège des guerres civiles tant attendues par leurs ennemis.
Byblos
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> Les guerres du Golfe, Lisa.
11 octobre 2006
Hélas,"le diviser pour mieux régner", semble "prendre en Irak et en Palestine. La chute de l’URSS a laissé un vide, et les états-uniens renouent avec les guerres indiennes. Certes l’alliance saoudienne et la sécurité de l’entité sioniste sont réelles, mais la convoitise et le racisme sont les facteurs aggravants de la guerre d’Irak. Les irakiens sont les indiens.
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> Les guerres du Golfe, Byblos
9 octobre 2006
À Dieu ne plaise. Observez que Mahmoud Abbas est à la Palestine ce que Walid Janboulade est au Liban et Abdel Hamid Khaddam à la Syrie : des provocateurs.
Byblos.
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> Les guerres du Golfe
8 octobre 2006
Hélas, il semble qu’à Gaza,"ils"soient en passe de réussir à provoquer la guerre civile...
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a
@ Joseph Berberi
ReplyDeleteBien le bonjour Cher ami.
Je vous remercie sincèrement pour l’article que vous avez l’amabilité de m’envoyer aussi parce qu’il m’a permis de découvrir le site Oulala que je ne connaissais pas ; mais surtout du plaisir de vous relire après une si longue absence.
En bref, tout ce qui est mentionné dans cet article fait partie intégrante de mes convictions mais pas de TOUTES mes convictions, surtout que je passe dernièrement par une période de prise de conscience calme et réfléchie où je me remets en question certaines de mes anciennes certitudes.
Chaque médaille possédant naturellement son revers, je m’efforce actuellement à essayer de regarder un peu plus attentivement l’AUTRE.
Le tout bien entendu dans le but d’approcher les choses de la manière la plus lucide et la moins biaisée, mais surtout de tâcher de demeurer le plus possible en accord avec moi-même. .
A mon humble avis, la vie est avant tout une recherche continuelle même si cela aboutit parfois à quelques bouleversements nécessaires ; c’est ça où la stagnation.
Cordialement,
Ibrahim.
Ami Ibrahim,
ReplyDeletePlus que votre incontestable talent dans le tissage d'articles ( qui s'apparentent d'ailleurs plus à de courts métrages hitchcockiens qu'à de banals textes informatifs ou descriptifs ), plus que les idées qui en ressortent, les convictions qui sont les votres qu'ils véhiculent, et que le lecteur avisé pourra se plaire à déchiffrer selon son bon vouloir ; ce qui me frappe et ce que je retiens est votre insatiable recherche de la vérité et la conscience éclairée avec laquelle vous menez votre travail d'écriture.
Vos textes sont vrais car votre sincérité et votre démarche de continuelle remise en question l'emportent, au point de voiler les faits ou les convictions que vos écrits hébergent, et de les relèguer au second plan.
La petite rivière, dans sa quête de l'Océan ne doit jamais faire marche arrière, ni même penser à s'installer.
Aussi plaisantes que puissent paraitrent les vertes prairies qu'elle traverse au cours de son périple vers l'infini, l'immobilité entrainerait son agonie et sa décrépitude.
La vie, c'est le mouvement, la vérité "une recherche continuelle".
Alors tant pis pour les "bouleversements" et les prairies acceuillantes que vous ratez, car quelque chose de plus grand vous attend là-bas, au bout du chemin ... l'Océan !
Continuez à nous porter par votre flot de vérité vers cet idéal ultime.
A bientot l'ami.
Bonjour Guardien
ReplyDeleteLe thème de la rivière qui cherche l’océan que vous citez dans votre commentaire m’a ramené une bonne quarantaine d’années en arrière au temps où je m’intéressais à l’ésotérisme et aux doctrines mystiques extrême-orientales. A l’époque, je m’étais délecté de la théorie des cycles de réincarnation desquels l’esprit sortira à chaque fois plus purifié par les épreuves et l’expérience jusqu’à atteinte du degré de pureté nécessaire qui permettra à ‘’la goutte’’ de rejoindre l’océan de ‘’l’âme universelle’’ et de s’y fondre pour l’éternité.
Le Nirvâna absolu quoi.
Mes convictions ‘’spirituelles’’ ont depuis subi beaucoup de métamorphoses, mais le tracé Bouddhiste demeure assez valable sur le plan purement idéologique et conceptuel.
Même que Mao-Zedong s’en est inspiré (malgré son matérialisme affiché) pour entamer sa fameuse ‘’révolution culturelle’’.
Malheureusement il s’avéra que les motivations secrètes de cette révolution cachaient tout platement une jalousie excessive du pouvoir qui ne s’apparentait en rien aux idéaux déclarés… mais ceci est une autre histoire.
Merci pour le commentaire toujours pertinemment intelligent.
Le bonheur est dans la lutte. Bon courage compagnon.
Cordialement
Ibrahim.