Tuesday, June 12, 2012

TOPOL.



Pas plus tard que la semaine dernière, la sérénité immémoriale de la nuit Méditerranéenne fut transgressée par le passage à basse altitude d’un Topol balistique Russe dont l’aura maléfique fut relevé d’Istanbul à Téhéran et de Beyrouth à Tel-Aviv.

Expérience réussie, essai raté, ou intimidation délibérée ?

Là-dessus, nul ne peut vraiment se prononcer, les trois hypothèses ci-haut mentionnées étant toutes plausibles, concevables et raisonnablement soutenables.

 Il demeure que le passage de l’oiseau de mort au-dessus de ma tête me rappela brutalement que je vis dans une des régions les plus incertaines de la planète, et que dans le cas d’un conflit généralisé, la seule alternative qui me resterait serait celle de suivre l’exemple du Roi Etéocle qui choisit d’aller au-devant de sa mort plutôt que d’attendre à ce qu’elle ne vienne le cueillir de chez lui.

Mais il est aussi une conviction idiote de laquelle je ne peux m’en débarrasser ; celle qui m'assure qu’avant que l’heure de la fin des temps n’ait sonné, tous ceux qui ont contribué de près ou de loin au malheur du Liban, auraient déjà payé de leur chair et de leur âme, en expiation de ce que leurs mains ont commis.

Mais de cela je m’en fous comme de ma première culotte puisque de toute façon, MON Liban à moi, est à jamais perdu.

 Alors je m’efforce (autant que possible) de passer le peu de temps qui me reste sur terre dans tout ce qui m’est utile ou agréable ; tel le petit clip qui clôt ce papier et que j’ai monté (toujours avec les modestes moyens de bord) sur un sujet qui m’est particulièrement cher.

 Arrivé à ce point, une petite explication s’impose.

 Etant généralement peu féru de civilisation Yankee, il m’est cependant impossible de passer outre certaines contributions majeures apportées par l’Amérique à la culture universelle, dont notamment : le Jazz, le Western et le Classique Film Noir dont j’ai essayé tant bien que mal d’en reproduire l’esprit avec ce petit clip, dans l’espoir de piquer la curiosité de certains de mes lecteurs, soit trop jeunes, soit non-avertis sur le chapitre.

Quant aux cinéphiles véritables, je sais d’ores et déjà qu’ils s’en régaleront.

PS. La présence presque constante dans ce clip de la légendaire Marilyn en compagnie de certains des machos les plus notoires d’Hollywood, pourrait porter a penser qu’ils y ont tous passé.
Nuance ! C’est ELLE qui les as tous eus.

Ibrahim Tyan.